Petite nuit tranquille, reposons-nous ! [Privé Masashi et Katsuya]

Après une bonne journée de repos, voilà que la nuit venait de tomber. J'avais beau tenter de me reposer, ça me prenait vraiment une soirée dans un bar. Il fallait que je me change les idées, la pression que Yuki me mettait sur les épaules était de trop ces temps-ci. C'est donc avec un habit des plus normales (rares que ça arrive) que je décidai de me rendre dans le quartier du party, mon quartier préféré de tout Shibuya.

Après un long moment de réflexion, je décidai finalement d'entrer dans un populaire night club chez les vampires. Je pénétrai l'endroit, regardant rapidement du regard les alentours pour finalement me rendre vers le bar et commander un grand pichet de Sangria. Le barmaid s'empressa de me le remettre, et je me mis à boire à même le pichet. fuck le verre. Je pris 5 minutes à finir le pichet, que je déposai bruyamment sur le comptoir et où je demandai un verre de vodka. Pourquoi un verre? Parce que les Shooter n'ont pas d'effets sur moi... ou presque pas. Il me remit le verre de vodka. Je pris quelques gorgées, le déposant sur le comptoir en lâchant un grand soupir de satisfaction et de relaxation. Ça faisait du bien de boire un peu...

J'étais assis au bar depuis un bon moment à jaser avec quelques beaux garçons. Ce fut une super de bonne soirée, jusqu'à date en tout cas ! Ces délicieux vampires me parlaient, me gossaient, faisaient tout pour m'allumer, pour finalement me laisser poirotter là, sur le comptoir, sans rien en retour. Pourtant, je leur avais payé un verre ! Je fus surpris d'entendre une voix plutôt virile dans mon dos : je me retournai pour y voir un homme aux cheveux longs et noirs, grand, bien bâti, boire à même le verre de vodka. Boire comme ça, j'aurais pensé que c'était de l'eau si ce n'était pas de l'odeur...

Une fois qu'il finit son verre, je m'approchai de lui en sautant d'un banc, question d'être plutôt près de lui. Mon regard fouillait son torse du regard, ses mains grandes et viriles tenaient le verre vide, ses yeux, son regard pétillant, mystérieux... C'est bon, j'avais ma prochaine victime !

- Bonsoir mon petit chou !

dis-je avec très peu de pudeur, le flattant du regard. Si j'pouvais le ramener dans mon lit, je me ferais peut-être quelques dollars de plus avec lui, qui sait ! À voir ce qu'il prend au bar, peut-être qu'il a plusieurs Yen à dépenser... Je lançai la monnaie suffisante sur le comptoir du bar et demandai un verre de vodka. Je reçus ce verre et je le glissai devant l'homme en question.

Je fus surpris par un homme qui sauta de banc pour se rapprocher de moi. Je me retournai rapidement, en sursaut. Je le vis se rapprocher et me fouiller du regard. Plutôt mignon, le petit. J'sais pas ce qu'il me voulait, mais disons qu'il était assez attirant... me semble que je me le tapperais, si ce n'était pas que je suis dans un lieu publique et que je ne connais pas cet homme.

- Bonsoir mon petit chou !

Bon c'est clair, il a un attirance envers moi. Un atout ? Sans même que je le demande, il acheta un verre de vodka qu'il s'empressa de me donner. à moi? Ah bon, il me paye des verres, en plus. Il voulait me saouler? Aucune idée mais je m'empressa de prendre ce verre de vodka, que je bus rapidement.

- Merci...

affirmais-je rapidement en déposant ce verre violemment sur le comptoir.

- C'est quoi ton nom?

Ouais, je commençais à avoir de la difficulté à parler, je crois.... c'est peut-être un signe qu'il faut que je fasse attention à ce que je consomme, question de ne pas être trop saoul.

Il me remercia et but tout le contenu du verre rapidement pour faire du bruit inutilement en le déposant.

- C'est quoi ton nom?

me demanda-t-il. Mon nom? ooouuhh, ça commençait bien dans ce cas ! Ce mec, il allait dans MON lit. D'ailleurs, on m'a réservé une salle dans le haut de ce night club, il y a deux ou trois salles, dont une juste pour moi ! Une belle chambre toute spéciale avec un lit trop confo... et ce gars, il va dans ce lit. L'idéal serait de le ramener chez moi, mais les murs de mon appartement ne sont pas isolés contrairement à ceux de la chambre du night club...

- Shiroi Katsuya... mais tu peux m'appeler Katsu !

dis-je sur un petit ton légèrement sensuel. Je fis exprès de me rapprocher un peu... je déposai l'argent nécessaire sur le comptoir pour un autre verre de vodka, mais cette fois-ci mélangé avec de la téquila. Il lui le verre, prit l'argent. Pour ma part, je débarquai du banc du bar pour filer lentement derrière lui, passer mes mains sur ses épaules et me rapprocher de lui.

- T'es mon genre de mec...

affirmais-je en laissant tomber un morceau d'essuie-mains sur lui, avec mon numéro d'écrit dessus, le numéro de la chambre dans laquelle je pratiquais. Je filai sur la piste de danse pour aller regarder quelques cul bouger lentement.

- Shiroi Katsuya... mais tu peux m'appeler Katsu !

Chou comme nom... j'allais dire mon nom lorsque ce dernier me paya un autre verre vodka téquila... drôle de mixte? aucune idée, mais j'attendis de le voir bondir sous mes yeux, sur le comptoir, pour voir à quoi ressemblait ce mélange. Je pris mon verre et renifla dedans pour voir que ça sentait un peu bizarre... Pas grave, c'est de l'alcool quand-même !

- T'es mon genre de mec...

Ah bon...? C'est direct, ça. Il fila rapidement vers la piste de danse, me laissant seul au bar. Je bus mon verre rapidement... Ça s'annonçait à être une bonne soirée, ça ! Ça commençait bien... Je déposai mon verre sur le comptoir et remarqua que j'avais malencontreusement laissé tomber une serviette de table sur moi. Je la pros pour constater qu'il était écrit dessus un numéro de chambre... Katsuya? Ah bon, peut-être qui sait ! Je retournai mon regard vers lui, lui lançant un regard dont je n'était plus trop sûr la signification, mais que j'essayais de lui faire comprendre de se rendre à sa chambre. Disons que je n'étais plus tout là, l'alcool avait frappé plutôt fort ce soir....

Je cessai de danser, me rendant sur le côté de la piste pour regarder les autres bouger. Autant des filles que des gars, mais je préférais regarder le petit derrière super chaud de certains qui s'y trouvait. Je jetai un coup d'oeil à Masashi toujours assis au bar, pour voir son regard envieux. D'un bond, je décidai, après lui jeter un regard des plus sensuel, filer vers ma chambre réservée et insonorisée, juste en haut des escaliers. J'y entrai, avec une clé spécial que j'avais seul, pour refermer la porte rapidement derrière moi, la laissant débarrée. Je me retournai vers la pièce de ma chambre, pour tenter de voir ce que j'utiliserais... Cravache, collier, ceinture, strappes, mon lit spécial avec des belles petites attaches en CUIR, ou simplement mon lit normal avec un condom? Je me le demandais vraiment... Pour l'instant, je décidai d'aller m'écraser dans mon lit, observant attentivement les fouets accrochés à mes murs, les menottes encadrées sur mes murs, mon ''exposition'' de cravache sur mon bureau, les gode dans mon tiroir... je me demandais de plus en plus ce que je ferai avec ce petit chou merveilleux...

Je le vis quitter la piste de danse pour se diriger directement dans sa chambre, à l'étage. Je lançai quelques pièces de monnaie sur le comptoir, demandant un verre de vodka. J'attendis un moment après puisque ce dernier semblait pressé à servir d'autres clients. Lorsque je reçus mon verre, je le bus rapidement, quelques gorgées et il était vide. Je le déposai sur le comptoir pour me lever. J'eus un énorme vertige. J'étais un peu trop saoul, j'crois... est-ce que je vais être capable de me rendre, au moins?

Avec bon nombre d'efforts, je décidai de me relever et de filer vers la chambre de celui que je comptais bien m'approprier comme amant. Je montai les escaliers et suivis le couloir avec l'essuie-mains dans mes mains, fixant les numéros de portes un à la fois pour finalement constater que c'était la première porte au bord. J'arrivai, frappant à la porte et ouvrant celle-ci, la refermant rapidement derrière moi. Je regardai les murs, et je vis les fouets et les cravaches accrochés : rapidement je verrouillai la porte, ce à quoi je semblais agile à faire, même saoul. J'avançai vers le bureau, regardant vite fait ce qu'il y avait d'entreposés dessus... un peu de tout, et ça m'allumait, juste de voir tout ça... Je me retournai vers le jeune homme sur son lit, qui semblait me regarder.

- Rebonjour, mon chou !

J'entendis la porte ouvrir, pour finalement voir Masashi se pointer sur le cadre de porte. Il ne semblait pas être tout là, mais ça serait bien drôle, je pourrai me l'approprier facilement, dans ce cas ! Je n'ai qu'à le pousser et il est rendu dans mon lit.

- rebonjour, mon chou !

affirma-t-il en me regardant d'un regard envieux... Du moins, ça m'avait tout l'air, de loin et la lumière tamisée. Je me redressai de mon lit, me levant et m'approchant tout bonnement de l'homme qui avait presque une tête de plus que moi. Je tirai sur son chandail question de le faire avancer vers le lit, pour ensuite me tasser et le pousser violemment dans mon lit, sautant littéralement sur lui par la suite, le plaquant au matelas, nos nez étant à environ quelques centimères l'un de l'autre. J'avais déjà une bonne bosse dans mes pantalons, signe de mes envies monstres. Je me redressai de mon lit, allant peu à peu vers le bureau, ouvrant un tiroir. Je saisis trois menottes. Une en cuir et chaînes, une en moumou et l'autre en métal, classique.

- Laquelle choisis-tu?

affirmais-je en montrant clairement mon envie d'aller plus loin avec lui.

Je le regardais - contemplais serais le terme plus exact - couché sur son lit, m'attendant patiemment. Je fis un pas dans la chambre, lumière tamisé, manquant de tomber. J'étais vraiment saoul, ça l'air... Il se leva et s'approcha de moi et avant même que j'aies les réflexes que j'aurais si je n'aurais pas vu, je fus projeté sur son lit, et je le vis embarquer sur moi aussi rapidement, mettant bien en évidence la bosse dans ses pantalons. Je m'en mordis les lèvres. Ça va être une magnifique soirée, très excitante, parti comme ça... Il se redressa et fila vers son armoire d'où j'entendis des chaînes et du métal. Il me montra rapidement ce qu'il avait sorti en se retournant vers moi. Je vis quelques trucs, dont des menottes en métal, un tas de moumou, probablement des menottes encore, et un autre genre de menottes montées en cuir reliés par une chaîne.

- Laquelle choisis-tu? me demanda-t-il. Son regard et son attitude me donnait l'impression qu'il voulait diriger le jeu... et bien pas question que je me laisse diriger ainsi. Je m'assis dans le lit, tentant de me donner un petit air macho et autoritaire.

- Choisis, c'est toi qui va les porter.

Mon affirmation sonnait des plus diabolique. Évidemment qu'il aura droit de toucher aux trucs de sa chambre, il devra me les sortir et les choisir pour que je les teste question de voir si ça fait mon affaire... Il va passer une sale nuit, cet homme.... et moi, une nuit des plus excitante ! Ça fait plutôt longtemps que je me suis pas amusé dans ce genre !

- Choisis, c'est toi qui va les porter.

Quoi? Il ose me dire ça ? Je m'approchai de lui, saisissant un fouet qui traînait sur la table de chevet, m'approchant tellement de lui que nos torses se touchaient presque, à la différence qu'il était assis sur le lit et que j'étais debout. Je collai le manche du fouet sous le menton de ce dernier.

- T'es qui, toi, pour me dire quoi faire?

affirmais-je sur un ton d'autorité rarement utilisé par moi-même. Je lançai toutes les paires de menottes sur le mur, sauf celle en métal. D'un coup sec et rapide, je lui enfilai à un poignet. Qu'il essaie de les détacher, pour voir... j'lui enfilerai à l'autre poignet aussi, s'il ose rapprocher sa main assez près pour que je passe à l'Action. Je tenais l'auter anneau des menottes solidement entre mes mains, bien alerte.

- j'ai prit ceux en métal, c'est eux qui font le plus mal lorsqu'ils sont bien serrés.

dis-je en resserrant encore un peu l'anneau autour de son poignet déjà attaché, faisant balancer le bout du fouet sur ses pantalons, sur la bosse qui s'y trouvais, pour finalement le passer derrière son cou pour ramener sa tête tout près de la mienne.

- Accroche-toi mon minou, tu vas souffrir ce soir.

Je le vis saisir un fouet. Il me fouta tout un frisson dans le dos. Je sentis le manche de ce dernier s'accoter à mon menton, ma tête se relevant d'elle-même et bien malgré mes attentes...

- T'es qui, toi, pour me dire quoi faire?

Sans pouvoir réagir, je vis les menottes filer vers le mur. Je vis Katsuya s'avancer vers moi avec les menottes, sur un air et utilisant un ton des plus autoritaire pour finalement me poignarder une main contre la menotte... et je retrouvai finalement mon poignet lié à la menotte. Par réflexe, je tentai de la détacher de l'autre main, tentant de me donner du lousse un peu.

- j'ai prit ceux en métal, c'est eux qui font le plus mal lorsqu'ils sont bien serrés.

Certes il avait raison, mais je ne lui donnerai pas la chance de les serrer... malheureusement, ses petites mains réussirent à saisir le métal de la menotte pour pousser dessus et la serrer. Je tentai de la détacher, mais je sentis le fouet dans mon cou et ma nuque, puis ma tête se faire tirer vers ce dernier. Par réflexe, je fracassi mon front contre le sien, le regardant d'un regard rarement aussi noir, riant presque de sa gueule. Aussi petit, et il pense me diriger comme ça par les couilles? Pff, c'est ça.

- Accroche-toi mon minou, tu vas souffrir ce soir.

J'affichai un léger sourire sadique face à cette affirmation, lui donnant le défi de me faire réagir, pour commencer... ensuite, on verra bien c'est qui qui souffrira le plus durant la nuit... ou du moins, c'est qui qui finirra lié au matelas "

Son sourire sadique me faisait frémir d'envie. J'avais juste le goût de montrer mon autorité pour lui dire que c'est moi qui dirige. Rapidement, j'agrippai l'autre parti de la menotte pour l'attacher à son autre poignet, puis rapidement ma chaîne de pantalon à celle de ses menottes. Je me redressai rapidement, tirant de toutes mes forces pour le relever au dessus de mon lit et attacher la chaîne à un anneau accroché au mur.

- T'es prêt?

dis-je rapidement, montant sur lui, me glissant entre ses jambes, mettant ma bosse bien en évidence sur son intimité, au travers ses pantalons.

- Avoue que t'as hâte mon minou...

dis-je en me collant à lui lentement, caressant ses cheveux, glissant mon visage dans son cou pour aller prendre une bonne mordée dans sa peau fraîche, laissant ensuite mon souffle chaud lui envagir les oreilles, le cou, la nuque...