Hiroshi Matsuda

Né au Japon, Hiroshi est quelqu'un qui n'a rien à voir avec le monde des vampires... et loin de là. En fait, il n'en a jamais eu conscience. C'est quelqu'un qui a vécu une vie presque normale... Presque, voilà pourquoi il se retrouve sur le forum. Sa vie d'humain n'est guère une vie normale.

Depuis ma naissance, je n'ai jamais été accepté par les autres. Aucune raison particulière : en mettant les pieds à l'école au primaire, je fus le premier à me faire dévisager et rejeter, et ce, sûrement à cause du fait que j'étais trop gêné... je ne parlais pas beaucoup à l'école, j'avais tendance à craindre les groupes de personnes et à m'isoler dans mon coin... et cela se retourna rapidement en harcèlement et intimidation. Pour fuir les autres élèves qui semblaient m'en vouloir pour aucune raison particulière, je me rapprochai rapidement de la musique, les études et les arts. Ça me permettait de m'évader, de me libérer, de me défouler.

Je pris des cours de musique dès mes 6 ans franchis. Bien que la guitare me semblait grande, je sus contrôler les cordes et le son qui sortait de mon instrument. J'appris vite, et mon enseignant trouvait que j'étais doué... non pas parce que je connaissais plus de théorie que les autres, mais parce que je m'y mettais déjà de pleine âme, je laissais la musique s'exprimer à ma place, littéralement. Sinon, je me concentrais beaucoup dans mes cours, j'appris très vite puisque j'espérais juste être assez bon à l'école pour ne pas me faire rabaisser par rapport à mes notes... J'avais des notes plus hautes que la normale et les enseignants étaient fier de moi. J'eus beau essayer le dessin et la peinture, je trouvais que je ne pouvais pas exprimer ce que je voulais et je ne trouvais pas suffisamment de libération, je décidai de me concentrer uniquement sur la musique, et ce, jusqu'à maintenant... Je sus échapper souvent à un état de dépression grâce à cette musique. Malgré tout, l'intimidation me rattrapa plus vite que je ne le croyais.

Aussitôt le primaire quitté, la violence se fit ressentir, et ce, par la présence d'un petit gang de Yakuza dans l'école. Ce gang emmenait beaucoup de jeunes à la violence, et je fus souvent cible de toute cette violence, autant psychologique que physique. Je me fis souvent traiter de nom, d'intello à cause de mes études, de gay à cause de mes cheveux que je maintenais un peu plus long que la normal... Toutes les insultes y passaient, je me fis souvent ramasser dans un coin, menacer pour aucune raison... bon nombre de fois où je n'ai pas mangé à cause que les autres me volaient mon repas...

Vers mes 16 ans, c'est là que le tout se fit le plus ressentir, surtout avec la perte de ma mère. Cette dernière est décédée du cancer du cerveau, et ce, après avoir passé un simple et petit 2 semaines à l'hôpital, suite à de grosses complications et dû à une intervention tardive. Le tout se fit ressentir comme un coup de masse sur la tête. J'eus beau tenter de faire de la musique, de me libérer, de chercher façon de me défouler, je décidai même de commencer le kick boxing et le jogging, ça ne fut pas suffisant. C'est avec regret que je me décidai à aller voir un psychologue, ce dernier me diagnostiquant Dépressif assez rapidement.

Mon père déménagea ainsi à Tokyo, près de Shibuya, où je pus terminer mes études en paix. Le harcèlement était moins présent, à un tel point où j'avais même des filles qui me courraient après... Ceux-ci semblait bien m'aimer, mais moi, je leur ai dit non, comme un con... et c'est là qu'une grosse partie de l'école se mit à me détester lorsque j'affirmai ne pas aimer la plus populaire fille de l'école... qui elle m'avait invitée à sortir. Je le regrettai une grosse partie de ce que j'avais fait et avais dit. Une fois l'école terminé, je me trouvai un emploi dans une boutique de réparation de guitare comme enseignant en musique, réparation mineures sur les guitares acoustiques et raccordement en général. Malgré tout, je remonte lentement la pente de ma dépression, je continue de faire de la musique...

Travaillant dans le centre de Shibuya, j'ai en grosse partie une clientèle plutôt étrange, passant de cosplayers, métalleux, membres de groupes de musiques ayant fait accord avec nous et certains musiciens de rues qui nous essaient de nous payer avec du café et des sushis.